Entre les petites et moyennes entreprises (PME) et les grandes sociétés, il existe une autre catégorie d’entreprises. Selon la définition standard, elles sont plus grandes que les PME, dont la catégorie englobe des entreprises qui comptent jusqu’à 250 employés et ont un chiffre d’affaires annuel de 50 millions d’EUR ou un bilan de 43 millions d’EUR.
Ni petites, ni grandes, les ETI comptent entre 250 et 3 000 employés. La BEI pourrait presque en faire partie. Comment doit-on les appeler ? Des sociétés normales ? Vu qu’une large majorité des entreprises en Europe sont de taille inférieure, ce serait inexact.
Nous parlons donc d’« entreprises de taille intermédiaire » ou « ETI », ou encore de « sociétés de moyenne capitalisation ». Cette dernière expression tire son origine de la répartition des entreprises en fonction de leur capitalisation boursière (la valeur totale de leurs actions). Prenez par exemple Ultimaker, une ETI néerlandaise qui s’est associée à Victoria Hand, un organisme de bienfaisance canadien, pour personnaliser, à l’aide de l’impression 3D, des prothèses pour les victimes d’amputation dans les pays en développement. La Banque européenne d’investissement a accordé un prêt de 15 millions d’EUR à Ultimaker au titre du programme InnovFin pour l’aider à renforcer ses activités de recherche-développement et à déployer de nouveaux produits.
Des entreprises innovantes comme Ultimaker qui méritent d’être soutenues, il y en a des centaines dans toute l’Europe. Certaines bénéficieront peut-être des opérations de prêt intermédié mises sur pied par la BEI, tandis que d’autres solliciteront plutôt un prêt direct. D’une manière ou d’une autre, la Banque leur consacre un large pan de son activité.
C’est de cela qu’il a été question dans cette série de vignettes humoristiques, qui vous a fait découvrir les divers contretemps que les petites (et les moyennes plutôt que les grandes) entreprises rencontrent dans les systèmes financiers lorsqu’elle tentent de trouver les financements nécessaires pour démarrer ou développer leur activité.
À présent, nous marquons une pause dans les aventures de l’ours, du hérisson, du lapin et du loup. Mais jetez un œil aux épisodes précédents :
Comment le Plan d’investissement pour l’Europe (également appelé « plan Juncker ») permet à la BEI de soutenir des petites entreprises
http://www.bei.org/cartoons/juncker-plan-investments
Comment la Banque européenne d’investissement et le Fonds européen d’investissement coopèrent en tant que Groupe BEI pour soutenir les petites entreprises à tous les stades de leur développement
http://www.bei.org/cartoons/sme-cartoon-eib-group
Comment les prêts intermédiés permettent à la BEI d’acheminer ses ressources là où elles sont le plus nécessaires
http://www.bei.org/cartoons/intermediated-lending-smes
Pourquoi la BEI s’intéresse tout particulièrement aux PME qui privilégient l’efficacité énergétique
http://www.bei.org/cartoons/smes-energy-efficiency-finance
... et l’agriculture
http://www.bei.org/cartoons/loans-agricultural-smes
Comment la BEI soutient aussi les petites entreprises grâce à des instruments de financement du commerce extérieur
http://www.bei.org/cartoons/trade-finance-for-smes
Comment le soutien de la BEI aux PME participe à la lutte contre le chômage des jeunes
http://www.bei.org/cartoons/loans-fighting-youth-unemployment
... et à l’action en faveur du climat
http://www.bei.org/cartoons/too-small-to-impact-climate-cartoon
Comment la BEI peut soutenir les microentreprises, les plus petites entreprises de la catégorie des PME
http://www.bei.org/cartoons/loans-for-micro-businesses
Pourquoi le soutien aux PME est l’un des meilleurs moyens de soutenir l’innovation
http://www.bei.org/cartoons/access-to-finance-and-fun
Et pourquoi le soutien aux PME implique parfois des investisseurs providentiels et des licornes
http://www.bei.org/cartoons/a-hedgehog-a-rabbit-a-wolf-walk
Si vous êtes une jeune pousse ou une PME, n’hésitez pas à utiliser ces bandes dessinées pour illustrer votre expérience en matière d’accès au financement.
Et tant que vous y êtes, dites-nous si vous pensez que nous pourrions gagner de l’argent en vendant ces vignettes. Même pas quelques petits euros ? Non ?