La conférence de la BEI sur le thème de l’innovation pour un avenir durable et résilient (Innovation for a Sustainable and resilient future), organisée en coopération avec l’ISEG, et bénéficiant du haut patronage du président de la République portugaise, s’est tenue à Lisbonne le 23 septembre 2022.
Cette conférence de haut niveau a réuni, entre autres, Marcelo Rebelo de Sousa, président de la République portugaise, Werner Hoyer, président de la BEI, Ricardo Mourinho-Félix, vice-président de la BEI, Clara Raposo, doyenne de l’institut supérieur d’économie et de gestion (ISEG) de Lisbonne, Bertrand Piccard, pionnier des technologies propres, Jean-Christophe Laloux, directeur général des opérations de la BEI, et Debora Revoltella, économiste en chef de la BEI.
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Regarder l’allocution liminaire de Werner Hoyer, président de la BEI
Lire les observations finales de Ricardo Mourinho Félix, vice-président de la BEI
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Outre l’allocution liminaire, les observations finales et les discours de fond, la conférence internationale comprenait une table ronde et une discussion informelle.
La table ronde s’est penchée sur le thème du financement de l’innovation de rupture en vue de la transition écologique.
- Une partie importante des technologies nécessaires à la mise en œuvre de la transition écologique n’a pas encore été mise au point ou n’est pas encore à un stade précoce de développement.
- Il est essentiel de repérer ces technologies et d’appuyer les chercheurs, les innovateurs et leurs partenaires afin d’accélérer la transition vers une économie plus durable et plus juste.
- La RDI devrait exploiter les changements climatiques et la durabilité environnementale conformément aux objectifs de développement durable, ainsi qu’aux objectifs de l’accord de Paris et du pacte vert pour l’UE.
La discussion informelle a porté sur l’écosystème européen de l’innovation et les banques agissant au service des politiques publiques.
- Compte tenu des énormes investissements requis, le secteur public, y compris les institutions financières de promotion économique, devrait également jouer un rôle clé dans la facilitation de la double transition numérique et écologique en s’attaquant aux défaillances du marché et en soutenant les investisseurs innovants.
- Les banques agissant au service des politiques publiques devraient servir à mobiliser des investissements du secteur privé au moyen d’incitations adéquates et justes, afin d’appuyer les actions des pouvoirs publics et de générer des effets externes positifs.
- Parmi l’éventail de réponses possibles figurent le panachage de fonds privés et publics, des instruments financiers de partage des risques et la mise à disposition d’une gamme complète de produits financiers, allant du capital-risque à la dette de premier rang, adaptés de façon à soutenir des projets à différents stades de leur développement technologique ou de leur déploiement sur le marché.
