La Conférence des Nations unies sur l’eau, organisée conjointement par le Tadjikistan et les Pays-Bas, a été la première du genre en près de 50 ans. Elle a réuni des États, des organisations intergouvernementales, des institutions financières internationales, des scientifiques, des représentants de la société civile et d’autres parties prenantes. Elle s’est déroulée à un moment crucial, car nous devons accélérer l’action dans le domaine de l’eau si nous voulons respecter la trajectoire établie par les engagements mondiaux en matière de climat et de développement.
Garantir l’accès de toutes et tous à des services de distribution d’eau et d’assainissement gérés de façon durable fait partie des objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations unies à l’horizon 2030. L’ampleur de l’enjeu est une gageure en soi. L’insuffisance des financements et la faiblesse des systèmes de gouvernement ne font qu’aggraver cette situation qui empêche de nombreux pays de réaliser les avancées nécessaires. S’appuyant sur les données de 20 pays et territoires en développement, le département des affaires économiques et sociales des Nations unies fait état d’un déficit de financement de 61 % pour réaliser les objectifs en matière d’eau et d’assainissement.
La Banque européenne d’investissement, à ce jour l’un des principaux bailleurs de fonds au monde dans le secteur de l’eau, a participé à la conférence par l’intermédiaire d’une délégation emmenée par Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI chargé de superviser l’action pour le climat.
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