Dans les pays du sud de la Méditerranée, seul un adulte sur trois est titulaire d'un compte bancaire officiel. Ce chiffre est inférieur à ce que l'on pourrait attendre, surtout compte tenu du niveau relativement élevé des dépôts dans ces pays. En revanche, la région compte davantage d'abonnements de téléphonie mobile que d'habitants, et sa population est jeune et sensible aux nouvelles technologies.
Un nouveau rapport publié par la BEI et intitulé « Les services financiers mobiles dans les pays partenaires méditerranéens » met ces éléments en lumière et laisse entendre que l'exclusion financière menace le développement socio-économique de la région. Selon ce rapport, les services bancaires mobiles pourraient apporter une solution. Le développement pourrait être stimulé par la demande de certaines applications mobiles à grand succès, telles que les envois de fonds internationaux, les paiements de détail et les services de microfinance. Toutefois, ce rapport avertit qu'il faudra d'abord s'attaquer aux problèmes de réglementation et d'infrastructures.
Le rapport et l'atelier
Dans le cadre de la semaine européenne de la microfinance qui se tiendra à Luxembourg du 14 au 16 novembre, la BEI organise, le 14 novembre, un atelier pour débattre de ce sujet. Vous pourrez télécharger le rapport « Les services financiers mobiles dans les pays partenaires méditerranéens » juste avant le début de la semaine européenne de la microfinance.
Pour plus d'informations et pour les inscriptions, prière de contacter Ogedey Kiziltan, o.kiziltan@bei.org.