Le podcast « A Dictionary of Finance » se penche sur le TRI, cet étrange acronyme qui désigne le taux de rentabilité interne
Le TRI (taux de rentabilité interne) mesure la rentabilité comparative d’un investissement potentiel en prenant en compte tous les flux de trésorerie entrants et sortants relatifs à cet investissement sur la période d’investissement.
Le TRI est l’une des mesures les plus communément utilisées par les investisseurs pour évaluer un fonds. Il était donc tout naturel pour nous, Matt et Allar, animateurs du podcast « A Dictionary of Finance », de chercher à savoir exactement ce qui se cache derrière cette curieuse mesure et comment la calculer.
Nous avons invité Aglaé Touchard-Le Drian et Gunter Fischer, chargés d’investissement au Fonds mondial pour la promotion de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables (Geeref) de la Banque européenne d’investissement, pour qu’ils nous l’expliquent. Il nous est rapidement paru évident que sans un papier et un stylo, et plusieurs années d’études supérieures, nous ne serions pas en mesure de vraiment bien le comprendre.
Mais nous avons appris quelques informations intéressantes sur le TRI :
- il faut faire attention à ce qui est écrit en petits caractères lorsque vous vous renseignez sur le TRI d’un fonds, car ce dernier varie en fonction de différentes hypothèses et valeurs ;
- un TRI élevé est généralement préférable à un TRI faible (à ce point dans la discussion, on aurait pratiquement pu entendre nos invités lâcher à l’unisson : « non, sans blague ? ») ; et
- le TRI dépend aussi du contexte. Cela signifie qu’un TRI de 6 % peut sembler fantastique pour un projet dans l’énergie éolienne en Belgique, mais que pour un projet comparable en Afrique subsaharienne, il laisserait de marbre les investisseurs. Car la rentabilité doit être proportionnelle aux risques.
Nous apprenons aussi la différence entre TRI visé et réalisé et nous abordons le concept de valeur actuelle des flux de trésorerie futurs.
Et pourquoi ce taux de rentabilité est-il « interne » ? Parce qu’il dépend en fait des flux de trésorerie à l’intérieur d’une entreprise ou d’un fonds.
Mais en réalité, il est utilisé par des investisseurs à l’extérieur afin de comparer la performance du fonds avec celle d’autres investissements qu’ils pourraient ou auraient pu effectuer.
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