La Banque européenne d'investissement (BEI), l'institution de financement à long terme de l'Union européenne, et la République socialiste démocratique de Sri Lanka ont conclu un accord-cadre en vertu duquel la Banque peut commencer à financer des investissements au Sri Lanka.
Cet accord-cadre a été signé en présence de M. Romano Prodi, président de la Commission européenne, et de Mme Chandrika Bandaranaike Kumaratunga, présidente de la République socialiste démocratique de Sri Lanka, par M. Philippe Maystadt, président de la BEI, et M. Chrysantha Romesh Jayasinghe, chef de la mission du Sri Lanka auprès des Communautés européennes.
La BEI finance des investissements dans les pays qui ont signé des accords de coopération avec l'Union européenne. En Asie, la Banque a conclu à ce jour des accords-cadres avec le Bangladesh, la Chine, l'Inde, l'Indonésie, la Mongolie, le Pakistan, les Philippines, la Thaïlande, le Viet Nam et le Yemen.
En réponse à une invitation du Conseil européen des ministres, le Conseil des gouverneurs de la BEI a autorisé l'octroi de prêts à concurrence de 750 millions d'EUR, sur une période de trois ans (1993-1996), en faveur de projets d'intérêt mutuel situés dans des pays d'Amérique latine et d'Asie (ALA). En février 1997, il a approuvé une enveloppe de prêts supplémentaire de 275 millions d'EUR en faveur de ces pays, qui devait être utilisée avant la fin du mois de juin 1997. En juin 1997, une nouvelle enveloppe de 900 millions d'EUR, couvrant la période 1997-1999, a été accordée. Le mécanisme de prêt actuel, doté de 2 480 millions d'EUR, couvre la période 2000-2007.
Dans le cadre de ces autorisations, la BEI a déjà accordé 836 millions d'EUR en faveur de projets situés en Asie.
Créée en 1958 par le Traité de Rome, la Banque européenne d'investissement (BEI) a pour mission de financer, à l'aide de prêts, des investissements en capital contribuant à la réalisation des objectifs de l'Union européenne, en particulier dans les domaines du développement régional, des réseaux transeuropéens de transport, de télécommunications et d'énergie, de la compétitivité au plan international des entreprises industrielles, de l'amélioration et de la protection de l'environnement, de la santé et de l'éducation. À l'extérieur de l'UE, la Banque contribue aux politiques communautaires de coopération conformément aux modalités et conditions stipulées dans les différents accords qui lient l'Union à quelque 130 pays d'Europe centrale et orientale, de la Méditerranée, d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, d'Asie et d'Amérique latine.