L'État grec, par l'intermédiaire de son Ministère de la marine marchande, et la Banque européenne d'investissement (BEI) ont conclu ce jour un Protocole d'accord relatif au financement, en Grèce, de grandes installations portuaires destinées au transport national et international.

L'accord, qui est signé aujourd'hui à Luxembourg par M. Manolis Kefaloyiannis, Ministre de la marine marchande, et par M. Gerlando Genuardi, vice-président de la BEI, est le fruit de la coopération et des consultations menées ces derniers mois ; il souligne l'intérêt que la BEI porte au soutien, par le financement de projets individuels, d'un programme d'investissement hautement prioritaire relevant de la Stratégie de développement des infrastructures portuaires adoptée par l'État grec pour la période 2005-2015.

La République hellénique estime que l'amélioration et la mise à niveau de ses ports maritimes revêtent une importance vitale non seulement pour l'économie du pays mais aussi pour celle de l'Union européenne. Dans le contexte des réseaux transeuropéens (RTE) de transport, qui reposent sur le concept de l'intermodalité, l'extension et le développement des liaisons entre les infrastructures de l'arrière-pays et les ports grecs renforceront le rôle déterminant de ces derniers en tant que nœuds de transbordement assurant la connexion entre les pays du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord et de la mer Noire et ceux d'Europe centrale et septentrionale.

La contribution de la BEI au financement du Programme de développement des ports grecs aura deux effets majeurs : d'une part, elle permettra de réaliser l'objectif de la Banque consistant à financer des infrastructures de transport essentielles pour l'UE, et, d'autre part, elle apportera une valeur ajoutée à l'opération, en accélérant la mise en œuvre du programme et en facilitant la participation du secteur privé, et cela dans le droit fil de la politique européenne qui vise à développer les « autoroutes de la mer » à l'aide d'investissements entrepris dans les ports maritimes et les terminaux intermodaux.

Les projets qui seront financés dans le cadre du Protocole d'accord seront soumis à l'examen normal de la Banque, qui vérifiera leur conformité avec ses conditions d'admissibilité, et l'on s'assurera également qu'ils répondent aux critères habituels en matière de viabilité technique, environnementale, économique et financière.