La Banque européenne d’investissement (BEI) prête 1 milliard d’EUR pour cofinancer, avec des Fonds structurels et d’investissement européens, des projets d’infrastructures prioritaires dans le secteur des transports, atteignant 6,8 milliards d’EUR au total, mis en œuvre sur l’ensemble du territoire roumain au cours de la période de programmation 2014-2020 de l’UE.
Les financements de la BEI couvriront la contribution budgétaire de l’État qui cofinance des investissements prioritaires dans le secteur des transports au titre du programme opérationnel (PO) 2014-2020 relatif aux infrastructures de grande envergure. Les projets seront localisés en différents endroits, mais la plupart seront mis en œuvre dans des régions moins développées de Roumanie et (ou) sur des axes prioritaires du RTE-T. Les investissements bénéficieront d’aides non remboursables de l’UE et se concentreront sur la promotion de transports durables et la suppression des goulets d’étranglement dans des infrastructures de transport clés. Une attention particulière sera aussi portée à la mise en place de réseaux de transport multimodaux et à la réduction des incidences des transports sur l’environnement. L’emprunteur est la Roumanie, représentée par le ministère des finances publiques, le promoteur est le ministère des transports et les bénéficiaires des projets sont les autorités nationales concernées et les entreprises mettant les projets en œuvre au titre du PO « Infrastructures de grande envergure ».
Andrew McDowell, vice-président de la Banque européenne d’investissement, a commenté l’opération en ces termes : « Le prêt de la BEI appuiera des investissements dans des infrastructures de transport stratégiques qui jouent un rôle important pour l’accroissement de la mobilité, la sécurité et l’interconnexion en Roumanie, ainsi que pour le renforcement de la compétitivité du pays. Ce projet illustre parfaitement la coopération de la BEI avec les acteurs économiques roumains, auxquels la Banque fournit des financements abordables à long terme et des services de conseil qui accélèrent l’absorption des aides non remboursables de l’UE, favorisent la croissance et la création d’emplois, et améliorent le quotidien des citoyens. »
Ionut Misa, ministre des finances publiques, a indiqué : « Ce nouveau prêt contracté auprès de la BEI témoigne de la collaboration étroite entre la Roumanie et la BEI pour encourager les investissements dans le pays, mettre en pratique le plan directeur convenu avec la Commission européenne et stimuler l’absorption des aides non remboursables de l’UE pour la période de programmation 2014-2020. Accordé sur le long terme à des conditions financières favorables, ce type de financement vient compléter les efforts des autorités roumaines visant à créer ou maintenir des emplois, à réduire les disparités sociales dans les différentes régions, à garantir le bien-être de la population dans un environnement agréable, autant de facteurs convergeant vers une croissance durable de l’économie. La Roumanie a déjà profité de quatre autres dispositifs similaires : deux prêts s’élevant à 1,3 milliard d’EUR au titre de la période de programmation précédente de l’UE et deux autres atteignant 660 millions d’EUR pour la période de programmation actuelle, qui couvrent la dimension environnementale du PO « Infrastructures de grande envergure », le PO « Compétitivité » et le PO « Ressources humaines ». »
Corina Creţu, commissaire européenne à la politique régionale, a déclaré : « La mise en œuvre d’un système de transport stratégique en Roumanie aura des répercussions positives majeures sur le commerce et le tourisme et stimulera directement l’économie réelle. Les incidences positives des liaisons plus rapides, des routes plus sûres et des réseaux de transport plus durables sur le quotidien des citoyens sont tout aussi importantes. C’est pourquoi je suis heureuse de constater que les fonds de la politique de cohésion et les ressources de la BEI sont mis en commun pour améliorer la connectivité en Roumanie. »
La BEI apporte son concours via un prêt-programme structurel, ce qui permet, outre des projets portant sur des infrastructures de grande envergure, de financer de plus petits investissements qui, en raison de leur dimension modeste, ne pourraient pas bénéficier d’un financement direct de la banque de l’UE.
Le programme d’assistance technique Jaspers, mis en œuvre conjointement par la BEI et la Commission européenne pour appuyer la préparation de projets dans les régions européennes, a contribué à l’élaboration de certaines des stratégies de développement à long terme qui sous-tendent la sélection des projets à réaliser au moyen de ce prêt, ce qui a permis de vérifier et de garantir la qualité et la cohérence des investissements prévus.