• Werner Hoyer, président de la BEI, conduira une délégation à Washington DC du 10 au 16 avril afin de formuler des réponses aux défis mondiaux aux côtés de décideurs politiques et d’autres banques multilatérales de développement.
  • Le renforcement des partenariats internationaux en matière d’action climatique, l’investissement dans les technologies vertes et le soutien à l’Ukraine figureront en tête des priorités de la BEI à Washington lors d’une série de réunions organisées en marge des manifestations du FMI et du Groupe de la Banque mondiale.

Une délégation de la BEI conduite par le président Werner Hoyer et composée de la vice-présidente Teresa Czerwińska et des vice-présidents Ambroise Fayolle, Ricardo Mourinho et Thomas Östros, rencontrera les principaux acteurs du développement et de la finance à l’échelle internationale pour s’entretenir d’un éventail de sujets, dont le renforcement du soutien à l’Ukraine, la transition énergétique européenne, la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies, la conclusion de partenariats mondiaux pour accélérer l’action climatique ainsi que la réforme des banques multilatérales de développement (BMD).

En amont des réunions de printemps, Werner Hoyer, président de la BEI, a déclaré :

« Seuls des partenariats plus solides, entre continents, traceront la voie vers un avenir sûr et “vivable”, selon les termes du récent rapport du GIEC. Dans ce contexte, les banques multilatérales de développement jouent un rôle central grâce à des investissements stratégiques qui aident à lutter contre la pauvreté, à atteindre les objectifs de développement durable et à s’affranchir de la dépendance toxique à l’égard de despotes et de sources d’énergie qui contribuent à l’impact dévastateur des changements climatiques. Notre décision, en tant que banque de l’UE, d’arrêter de financer des projets énergétiques qui recourent aux combustibles fossiles et d’intensifier massivement notre soutien à l’énergie propre et à l’action pour le climat a été un atout dans la réponse de l’Europe à la crise énergétique provoquée par l’agression russe en Ukraine. Elle démontre aussi clairement qu’une action climatique ambitieuse n’est pas incompatible avec le développement. »

« Mais nous pouvons et devons travailler encore plus rapidement et efficacement ensemble. Au cœur de l’appel à la réforme des BMD, il ne s’agit pas seulement d’accroître le financement du développement et du climat, mais aussi d’en augmenter l’incidence et l’efficacité. La nécessité de renforcer l’impact de nos partenariats et de nos actions collectives avec le Groupe de la Banque mondiale et d’autres BMD figure en tête de nos priorités à Washington. Et cette semaine, nous comptons réellement faire avancer ces partenariats. »

En marge des réunions de printemps, la BEI devrait annoncer de nouveaux partenariats avec la Société américaine de financement du développement et l’Institut des ressources mondiales afin d’approfondir la coopération transatlantique dans des secteurs clés et de relever les défis environnementaux tels que la perte de biodiversité et l’adaptation dans les pays en développement.

Le président Hoyer devrait également plaider pour un renforcement du soutien à l’Ukraine. Dans le cadre de la réponse de l’UE, la BEI a versé 1,7 milliard d’EUR depuis le début de l’invasion russe l’an dernier. Le 12 avril, le président participera à la troisième table ronde ministérielle sur l’aide à l’Ukraine. Il présentera « EU for Ukraine », une initiative récemment approuvée par la BEI destinée à financer la reconstruction et la relance afin d’intensifier les investissements des secteurs public et privé dans les infrastructures critiques en Ukraine, avec le soutien de la Commission européenne et des États membres. Cette initiative s’accompagnera d’une enveloppe de 100 millions d’EUR destinée à l’assistance technique.

Lors d’un événement spécial organisé par le Center for Global Development (CGD) le 13 avril (Investir dans un avenir durable en période de crise et d’incertitude), le président Hoyer et Maria Shaw-Barragan, directrice de BEI Monde chargée des opérations de prêt en Afrique, en Asie, en Amérique latine, dans les Caraïbes et dans le Pacifique, se joindront à Masood Ahmed, président du CGD, et à Mikaela Gavas, directrice générale pour l’Europe et chargée de recherche principale, pour débattre des deux défis que représentent l’action climatique et le développement. Pour assister en ligne, veuillez vous inscrire ici.

La délégation de la BEI présentera l’ambition de BEI Monde, la nouvelle branche du Groupe BEI spécialisée dans le développement, de soutenir des projets porteurs de transformation dans les secteurs de l’énergie verte, de la santé, des transports et de l’eau. Elle contribuera à la stratégie « Global Gateway » de l’UE, destinée à soutenir des investissements durables dans le monde à hauteur d’environ 300 milliards d’EUR, et au titre de laquelle la BEI entend mobiliser au moins 100 milliards d’EUR. Bras financier de l’action extérieure de l’UE, BEI Monde vise à faire progresser les objectifs stratégiques de l’Union européenne en faveur d’une croissance durable dans le monde entier.

La Feuille de route de la banque du climat prévoit des investissements massifs dans l’énergie propre et l’action pour le climat à l’appui des objectifs climatiques internationaux.

  •  À ce titre, le Groupe BEI s’engage à soutenir la mobilisation de 1 000 milliards d’EUR d’investissements à l’appui de l’action pour le climat et de la durabilité environnementale au cours de la décennie 2021-2030, qui sera décisive.
  • La BEI augmentera la part de ses financements consacrée à l’action climatique et à la durabilité environnementale pour qu’elle atteigne plus de 50 % de ses opérations annuelles à compter de 2025.
  • Comme indiqué dans la Feuille de route, le Groupe BEI est devenu en 2021 la première banque publique de développement à aligner l’ensemble de ses activités de financement sur les principes et objectifs de l’accord de Paris.

En 2019, en tant que banque européenne du climat, la BEI a décidé de cesser de financer des projets énergétiques qui recourent aux combustibles fossiles. Rien qu’en 2022, la part des investissements de la BEI consacrés à des projets en faveur de l’action pour le climat et de la durabilité environnementale a atteint 36,5 milliards d’EUR, soit 58 %.

En savoir plus sur la participation de la BEI aux réunions de printemps FMI/Banque mondiale :

La BEI aux réunions de printemps 2023 du Groupe de la Banque mondiale et du FMI

Pour toute demande d’entretien, veuillez joindre les personnes chargées des contacts pour la presse ci-dessous.

BEI Monde est la branche spécialisée du Groupe BEI dont l’activité est destinée à accroître l’impact des partenariats internationaux et du financement du développement. BEI Monde vise à favoriser un partenariat fort et ciblé avec l’Équipe Europe, aux côtés d’autres institutions de financement du développement et de la société civile. Elle rapproche le Groupe BEI des populations, des entreprises et des institutions locales par l’intermédiaire de ses bureaux répartis dans le monde.