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    Deux nouvelles publications du consortium Global Emerging Markets Risk Database (GEMs), la base de données mondiale sur les risques des marchés émergents, fournissent des modèles granulaires de défaut de paiement et de reprise basés sur plus de trente ans de financement du développement ; ils mettent en évidence les principaux facteurs de risque des investissements sur les marchés émergents et dans les économies en développement.

    Ces deux nouvelles publications de la base de données mondiale sur les risques des marchés émergents – un consortium regroupant 26 banques multilatérales de développement (BMD) et institutions de financement du développement (IFD) – parues aujourd’hui, apportent des informations supplémentaires sur le niveau de risque de crédit lié aux marchés émergents et aux économies en développement découlant de l’expérience acquise par les membres du GEMs dans le cadre de leurs investissements.

    La première publication porte sur la productivité des prêts aux contreparties privées et publiques. Le taux de défaut annuel moyen des prêts aux contreparties privées, qui s’élève à 3,56 %, est globalement aligné sur celui de nombreuses entreprises des économies avancées qui n’entrent pas dans la catégorie « valeur d’investissement » et le taux de recouvrement moyen de 72,2 % est supérieur à celui de beaucoup d’indices de référence mondiaux. Bien que les statistiques de GEMs reflètent l’expérience unique des BMD et des IFD, ces résultats constituent une source d’informations précieuses sur le risque d’investissement sur les marchés émergents et dans les économies en développement, un domaine caractérisé par un manque de données disponibles sur le risque de crédit.

    La deuxième publication contient les taux de défaut et – pour la première fois – les taux de recouvrement des prêts souverains ou garantis par l’État sur la base de données collectées sur une période élargie de 40 ans. Les résultats montrent un taux de défaut annuel moyen de 1,06 % et un taux de recouvrement moyen de 94,9 % ; ces chiffres complètent les statistiques de GEMs sur les contreparties privées et publiques et donnent ainsi une vue d’ensemble des risques de crédit liés aux marchés émergents et aux économies en développement.

    Ces publications statistiques du Consortium GEMs, qui offrent une granularité accrue, répondent à l’appel lancé par le G20 et d’autres parties prenantes qui souhaitent que de meilleures données sur les risques de crédit inhérents aux marchés émergents soient mises à la disposition des investisseurs pour mieux les guider dans leur allocation d’actifs. Les nouvelles publications présentent des statistiques par pays et secteur, ainsi qu’une série de nouveaux indicateurs.

    « La disponibilité de statistiques sur les crédits est essentielle pour mobiliser davantage d’investissements privés sur les marchés émergents et dans les économies en développement en aidant les investisseurs à mieux comprendre le profil de risque de ce type d’investissement », a déclaré Román Escolano, chef de la gestion des risques du Groupe Banque européenne d’investissement. « Les publications actualisées, qui contiennent des données plus désagrégées et des analyses plus poussées, tiennent compte des retours d’information de nos principales parties prenantes, et le consortium GEMs prévoit de continuer à publier ponctuellement ces statistiques. »

    Généralement, les marchés émergents et les économies en développement bénéficient de moins d’investissements que les économies avancées. Dans le même temps, les pays en développement ont besoin de 4 000 milliards de dollars d’investissements annuels pour atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030 et, pendant les dix prochaines années, de 2 800 millards de dollars d’investissements annuels dans les énergies propres leur seront nécessaires pour répondre à la fois à la demande croissante d’énergie et aux objectifs climatiques.

    « Les statistiques du consortium GEMs remettent en question le point de vue traditionnellement admis selon lequel les marchés émergents sont des cibles d’investissement à haut risque », a déclaré Federico Galizia, vice-président Risques et finances à la Société financière internationale. « Les données de GEMs, qui précisent la fréquence des défauts de paiement et les taux de recouvrement sur une période de 30 ans, et présentent maintenant des niveaux accrus de désagrégation, montrent que les investissements sur les marchés émergents devraient répondre à la propension au risque d’un large éventail d’investisseurs. »

    Les publications du consortium GEMs contiennent les taux de défaut de paiement et de recouvrement des prêts accordés par ses membres à des emprunteurs privés, publics et souverains sur une période de plus de trente ans. Ces données historiques rendues accessibles peuvent être utilisées par les investisseurs et les agences de notation de crédit pour affiner leur évaluation des risques et leur allocation d’actifs ; elles constituent aussi une référence précieuse pour les modèles de risque et de tarification. Les deux nouvelles publications sont disponibles sur le site web du GEMs (www.gemsriskdatabase.org).

    À propos du consortium GEMs

    Le consortium GEMs (Global Emerging Markets Risk Database Consortium) gère l’une des plus grandes bases de données sur le risque de crédit pour les opérations de ses membres (banques multilatérales de développement et institutions de financement du développement) sur les marchés émergents. Le dispositif rassemble des données anonymisées sur les défauts de paiement sur les prêts accordés par les membres du consortium, la migration des notations de crédit de leurs clients et les recouvrements sur les opérations faisant l’objet d’un défaut de remboursement dans les marchés émergents et les économies en développement. Il permet ainsi d’accéder à des informations concernant des zones géographiques qui, par ailleurs, sont relativement mal couvertes en matière de données empiriques relatives au crédit.

    Le consortium, créé en 2009, relève d’une initiative bilatérale entre la Banque européenne d’investissement et la Société financière internationale (Groupe de la Banque mondiale). Depuis lors, il s’est élargi et compte désormais 26 membres : l’Agence française de développement (AFD), l’Agence multilatérale de garantie des investissements (AMGI), la Banque africaine de développement (BAfD), la Banque asiatique de développement (BAsD), la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII), la Banque centraméricaine d’intégration économique (BCIE), la Banque de commerce et de développement de la mer Noire (BCDMN), la Banque de développement de l’Afrique australe (DBSA), la Banque de développement du Conseil de l’Europe (CEB), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque interaméricaine de développement (BID), la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), la Banque islamique de développement (BIsD), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la British International Investment (BII), la Cassa Depositi e Prestiti (CDP), le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Groupe Banque européenne d’investissement (BEI), GuarantCo, la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), la Nouvelle banque de développement (NDB), Proparco, la Société financière internationale (IFC), la Société interaméricaine d’investissement (IDB Invest), la Société internationale de financement du développement des États-Unis (DFC) et la Société néerlandaise pour le financement du développement (FMO).

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