Lors de sa réunion du 2 février 2010, le Conseil d'administration de la Banque européenne d'investissement a adopté les versions mises à jour des politiques de transparence et de traitement des plaintes en vigueur au sein de la BEI. Il a qualifié d'exemplaires ces deux documents qui permettent, d'une part, d'élargir au maximum le champ d'application du mécanisme de traitement des plaintes et, d'autre part, de renforcer encore la transparence dans les activités de la BEI. Il s'est félicité du fait que la politique de transparence de la Banque soutient avantageusement la comparaison avec les meilleures références en la matière, tout en respectant les exigences légitimes de confidentialité des clients de la BEI.
Le nouveau mécanisme de traitement des plaintes permet à tout citoyen qui est, ou se sent, lésé par une décision de la Banque de recourir à un outil complet de résolution des litiges. Le mécanisme de traitement des plaintes est, en effet, accessible à tout citoyen. Si ce dernier n'est pas satisfait du résultat, il peut faire appel à une seconde instance de recours, externe et totalement indépendante, incarnée par le Médiateur européen, ce qui rend la procédure de règlement des griefs de la BEI unique parmi les institutions financières internationales.
Les droits de l'homme relèvent désormais du champ d'application du mécanisme de traitement des plaintes et les allégations d'atteinte aux droits humains sont des motifs recevables de recours à la procédure de plainte. La politique de transparence insiste tout autant sur la réduction du risque de violation des droits de l'homme et reconnaît également l'importance d'encourager la participation de toutes les parties prenantes dans les projets présentant un risque potentiel pour les droits humains.
Cette nouvelle politique de transparence tient dûment compte du traité de Lisbonne récemment entré en vigueur, en intégrant ses dispositions en matière de transparence et en reprenant les principes et les normes qui y sont énoncés.
Les deux politiques ont fait l'objet d'une révision à la suite d'une consultation publique officielle en deux phases qui visait à mettre en évidence les meilleures pratiques, afin de traduire les points de vue des organisations représentant la société civile, des institutions européennes et internationales, du secteur privé, mais aussi de consultants, d'universitaires et de citoyens.
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