Climate change is a global crisis – it’s real whether or not you are a scientist
« Un vaste “déficit d’investissement pour le climat” entrave la réalisation des objectifs et des ambitions de l’accord de Paris », a déclaré Ani Dashupta, responsable de l’Institut des ressources mondiales, lors de l’événement en ligne Deploying the Full Financial Toolbox to deliver on the Paris Agreement (Déployer toute la boîte à outils financière pour répondre aux engagements pris au titre de l’accord de Paris). En marge des réunions annuelles du FMI et du Groupe de la Banque mondiale, le président de la BEI, Werner Hoyer, et le vice-président de la BEI Ambroise Fayolle se sont entretenus à cette occasion avec la ministre égyptienne de la coopération internationale, Rania Al-Mashat, sur ce qu’il faut faire pour mobiliser des financements climatiques à l’échelle nécessaire ainsi que sur les espoirs et les attentes des participants à la COP 27, qui se tiendra prochainement à Charm el-Cheikh.
Le président Hoyer a engagé la discussion en déclarant que l’énergie, la sécurité et le climat étaient liés et ne devaient pas être traités séparément, à moins que nous ne voulions risquer que la crise actuelle se reproduise. « Les changements climatiques sont une crise mondiale – ils sont réels, que l’on soit scientifique ou non », a-t-il ajouté.
Objectifs de l’accord de Paris : l’heure de la mise en œuvre des engagements a sonné
Rania Al-Mashat, ministre de la coopération internationale du pays qui assure actuellement la présidence de la COP 27, a salué la BEI en tant qu’institution proposant à la fois une vision et des actions concrètes – des éléments essentiels pour la COP 27. Elle a souligné l’important partenariat avec la Banque, mettant en avant des projets clés en Égypte, en particulier dans le domaine de l’eau et des transports durables. Elle a également souligné le rôle crucial des banques multilatérales de développement dans la fourniture d’un soutien opérationnel concret pour permettre à des projets relatifs à l’action pour le climat de voir le jour.
Faisant écho à un sujet dominant de la discussion – à savoir que la COP 27 doit porter avant tout sur la mise en œuvre des engagements – le vice-président Ambroise Fayolle a déclaré qu’il n'était pas nécessaire à ses yeux de prendre davantage d’engagements durant les conférences, mais qu’il fallait plutôt veiller à respecter ceux qui avaient déjà été pris. Les intervenants ont souligné l’importance à la fois d’investir et de soutenir le secteur privé dans des projets liés à l’adaptation et à la protection de la biodiversité.
« La crise de la biodiversité représente un défi tout aussi important que la crise climatique », a déclaré le vice-président Fayolle.
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