Le lundi 2 mars, Donald Tusk, ancien président du Conseil européen, s’est rendu à la Banque européenne d’investissement (BEI) à Luxembourg, répondant à l’invitation conjointe de la Banque, du Mécanisme européen de stabilité (MES) et de la Cour des comptes européenne.
Accueilli par Werner Hoyer, président de la BEI, Klaus-Heiner Lehne, président de la Cour des comptes, et Klaus Regling, directeur général du MES, l’homme politique polonais, connu pour son franc-parler, a prononcé un discours devant un parterre d’agents de la BEI et d’invités d’autres institutions basées à Luxembourg. Il s’y est exprimé sur l’état des affaires européennes, en reprenant également des thèmes comme les valeurs communes ou la défense du projet européen.
M. Tusk a abordé des thèmes d’actualité ainsi que les situations difficiles auxquelles l’Europe fait face unie, évoquant aussi bien le Brexit que... le coronavirus, en passant par les crispations autour de l’idée de l’élargissement de l’UE, le virage antieuropéen de la politique américaine, les mégadonnées ou encore l’intelligence artificielle. Même si l’Europe a pléthore de défis à relever, M. Tusk s’est montré positif, rappelant que « les choses ne deviennent irréversibles qu’une fois que nous croyons qu’elles le sont. En d’autres termes, notre destin est encore entre nos mains. »