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Le bilan économique des énergies renouvelables s’est amélioré de façon exceptionnelle avec le temps. L’énergie solaire est désormais la forme d’électricité la moins chère de l’histoire. Plus de 90 % des capacités de production d’énergie ajoutées dans le monde l’an dernier étaient issues de sources d’énergie renouvelables. Mais pour pouvoir limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, les systèmes énergétiques mondiaux doivent se transformer plus rapidement encore. Et cela signifie que les États et les institutions financières publiques doivent cesser de soutenir les combustibles fossiles et accorder plutôt la priorité au soutien à la transition vers les énergies propres partout dans le monde.

Bien évidemment, des emplois seront aussi amenés à disparaître à mesure que nous abandonnerons les combustibles fossiles. Nous devons donc prendre des mesures pour que chaque collectivité bénéficie de cette transition. Pour ce faire, il faudra élaborer soigneusement des politiques pour soutenir l’abandon de ces précédentes formes de production d’énergie. La solidarité mondiale sera déterminante. Nous devons redoubler d'efforts pour fournir à tous et à toutes les technologies, l’expertise, le soutien à l’investissement et les stratégies financières nécessaires.

Lors de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 26) qui se tiendra à Glasgow en novembre, les États et les institutions financières doivent s’engager à soutenir une énergie moins chère, plus propre, « sans regret », et à mettre fin à tout soutien international en faveur de l’énergie produite à partir de combustibles fossiles.

Pour en savoir plus, lire l’éditorial cosigné par Werner Hoyer, président de la BEI, et John Murton, envoyé du Royaume-Uni à la COP 26, et publié par Project Syndicate.