Des solutions concrètes
Des solutions efficaces pour les défis les plus urgents de l’Afrique
Changements climatiques
Nos investissements concourent à la construction d’infrastructures qui atténuent les effets des changements climatiques et permettent aux populations d’Afrique de s’adapter à leurs retombées inévitables sur leur vie. Ainsi, des antennes-relais de téléphonie mobile alimentée à l’énergie solaire comme celles financées en Guinée grâce à notre prêt de 30 millions de dollars permettent d’étendre le réseau et, en parallèle, de cesser l’alimentation électrique au diesel.
Les changements climatiques et les conflits sont les principales raisons à l’origine des déplacements forcés de population. Sur 33,4 millions de déplacements nouveaux en 2019, 23,9 millions étaient liés aux conditions météorologiques et 8,5 millions à des situations de conflit et de violence. Selon certaines prévisions, d’ici 2050, les changements climatiques pourraient entraîner le déplacement forcé de 200 millions de personnes. Ce chiffre s’entend sans compter les 150 millions de migrants climatiques qui devraient se déplacer à l’intérieur des frontières de leur pays, des campagnes vers les villes, d’ici à cette même date.
Résilience
En 2016, nous avons lancé une initiative emblématique ; baptisée Résilience économique, elle vise les Balkans occidentaux et les pays du voisinage méridional de l’Europe (Afrique du Nord et Moyen-Orient). Dans le cadre de cette initiative, 60 projets ont été approuvés pour un financement de 5,83 milliards d’euros.
Parmi les principaux impacts de notre initiative Résilience économique figurent :
- des prêts accordés à 11 363 petites entreprises et entreprises de taille intermédiaire, qui ont permis le maintien de 218 200 emplois ;
- la création de 8 806 nouveaux emplois permanents, avec 223 270 emplois pendant les travaux de construction ;
- l’approvisionnement en eau plus salubre de 4,5 millions de personnes et l’amélioration de l’assainissement pour 6,5 millions de personnes supplémentaires ;
- l’amélioration des transports urbains et ferroviaires pour 420 000 passagers quotidiens ;
- la création de 6 600 nouvelles places pour les étudiants dans l’enseignement supérieur.
Nous avons également intensifié nos activités afin de faire croître les possibilités économiques et l’accès aux services sociaux en Afrique subsaharienne. Lancé en 2016, le paquet « migration » de la Facilité d’investissement ACP doté de 800 millions d’euros propose de financer les secteurs public et privé, en privilégiant la résilience.
Sensibilité aux conflits
Crise de COVID-19
Nous nous sommes associés à l’initiative COVAX, en investissant 600 millions d’euros dans cet instrument de financement innovant qui permet aux pays les plus pauvres d’accéder à des doses de vaccin contre le COVID-19 financées par les donateurs. Nous avons investi 100 millions d’euros sous forme d’aide non remboursable aux côtés de la Commission européenne.
Nous avons élaboré sur mesure notre réponse à la crise du COVID-19 en fonction des besoins de chaque pays d’Afrique. En l’espace de quelques semaines à compter du début du confinement, nous avons signé un prêt de 200 millions d’euros en faveur du Maroc (qui pourrait atteindre 280 millions d’euros) destiné à régler les dépenses du pays en matériels, fournitures et équipements médicaux. Ce prêt assorti de conditions souples permet au Maroc d’utiliser les fonds pour régler tout type d’achats de produits sanitaires en lien avec la pandémie de COVID-19. Les fonds sont parvenus au Maroc en un temps record, une première enveloppe de 100 millions d’euros ayant été décaissée en l’espace d’un mois.