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Le logement intermédiaire à Paris

Un jeune couple loue, à proximité de son lieu de travail, un appartement écoénergétique à un prix inférieur à la plupart de ceux pratiqués en région parisienne, grâce à un programme de financement de logements intermédiaires.

Au quatrième étage d’une résidence à Meudon, charmante commune de la banlieue parisienne, le salon compact et fonctionnel de Birame Sow est chaleureux et accueillant. On y trouve un vase en verre garni d’un bouquet de roses fraîches, aux tonalités orange et jaunes. « En été, nous installerons une table et des chaises sur le balcon pour manger à l’extérieur », dit-il, en sirotant son thé sur un canapé d’angle baigné d’une lumière naturelle, avec une vue imprenable sur les toits de la ville.

Birame Sow et sa femme s’estiment chanceux. En Île-de-France, de nombreuses personnes sont aux prises avec des logements surpeuplés et de mauvaise qualité. Vu la hausse des prix et les loyers qui sont parmi les plus élevés de France, il est de plus en plus difficile de se loger décemment pour les familles à revenu intermédiaire, qui ne peuvent pas bénéficier d’un logement social et n’ont pas les moyens de payer une location sur le marché privé.

Pour remédier à ce problème, In’li, filiale d’Action Logement spécialiste du logement intermédiaire en Île-de-France, a acquis 1 800 appartements neufs et les a mis à la disposition d’environ 5 000 jeunes actifs, dont Birame Sow et son épouse. Le loyer de leur appartement de deux chambres est inférieur de 20 % à la moyenne du voisinage.

On estime qu’il manque entre 160 000 et 280 000 logements intermédiaires en région parisienne. In’li s’inscrit dans un programme étatique plus vaste appelé « Logement intermédiaire », qui a été lancé en 2014 pour proposer des locations de 10 % à 20 % moins chères que la moyenne du marché.  

« Nous montrons que la finance peut servir un objectif social », déclare Marie-Pierre Piszker, chargée de financements chez In’li. « Nous sommes le seul organisme à combiner impact écologique et impact social, et nous espérons que d’autres nous emboîteront le pas. »

Voici comment les logements intermédiaires et durables proposés par In’li améliorent la vie de Birame Sow et de milliers de personnes à Paris et dans sa région.  



Un lieu de vie plus spacieux à proximité du travail

Depuis septembre 2024, Birame Sow et sa femme habitent un lumineux appartement de 55 mètres carrés, avec place de stationnement et local à vélos, situé à proximité de commerces. C’est nettement mieux que le petit studio qu’ils occupaient depuis trois ans, également grâce à In’li, et beaucoup plus confortable que la chambre qu’ils avaient autrefois dans une collocation.

L’emplacement de leur nouvel appartement, à deux pas d’une station de tramway, est également pratique pour Birame Sow. « Avant, il me fallait trois heures pour me rendre au travail. Maintenant, à peine 30 minutes », dit-il, se réjouissant de passer davantage de temps avec son épouse. In’li a aussi pour objectif d’aider les jeunes actifs à vivre plus près de leur lieu de travail, ce qui se traduit par une réduction des temps de trajet et des émissions de carbone.

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Un investissement écologique dans le logement intermédiaire

Les bâtiments sont mixtes, abritant des logements intermédiaires et sociaux ainsi que d’autres destinés au marché privé. « Ces logements intermédiaires ont en effet une situation géographique attrayante », affirme David Morgant, ingénieur principal à la Banque européenne d’investissement. « Cela permet d’éviter une forme de ségrégation. »

David Morgant a joué un rôle clé dans la conclusion du prêt que la banque de l’UE a signé avec In’li en 2020 pour soutenir son projet ambitieux. La collaboration entre les deux institutions a été si fructueuse qu’en décembre 2023, la Banque européenne d’investissement a souscrit à l’émission inaugurale d’obligations vertes à vocation sociale d’In’li.

D’un montant de 100 millions d’euros, ce financement obligataire soutient la construction de 700 logements écoénergétiques et la rénovation d’environ 900 logements du même type pour les personnes à revenu intermédiaire et les jeunes professionnels en Île-de-France. Les critères d’admissibilité à ces biens sont définis par le cadre de financement vert d’In’li qui met l’accent sur les investissements écologiques dans le logement intermédiaire.

« Il s’agit d’un financement innovant et c’est la première fois que la Banque européenne d’investissement souscrit à une obligation verte dans le secteur du logement intermédiaire », précise Nicolas Lucien, chargé de prêts à la BEI ayant œuvré à cette opération.

Des logements intermédiaires et durables

Comme l’appartement de Birame Sow, tous les nouveaux bâtiments relevant de projets d’In’li sont très économes en énergie. « Comme on consomme moins d’énergie et émet moins de CO2 », explique Birame Sow, ingénieur en efficacité énergétique qui se soucie profondément de l’environnement.  

Ces bâtiments : 

  • permettent de réduire d’au moins 30 % la consommation d’énergie ;
  • sont fabriqués à partir de matériaux durables comme le bois et d’autres matières renouvelables ;
  • sont certifiés pour leur faible empreinte carbone et leur efficacité énergétique ;
  • respectent des normes environnementales élevées, assurant un haut niveau de confort, surtout en hiver.

La réduction de la consommation d’énergie se traduit également par un allègement de la facture énergétique, un bénéfice qui vient s’ajouter aux économies réalisées grâce au loyer plus faible. « Cela nous permet aussi d’être plus à l’aise niveau courses », constate Birame Sow, « éventuellement, de se dire qu’on peut prévoir des vacances, un peu plus souvent, ce qui est déjà très bien. »