Le 10 mai dernier, les États membres de la zone euro se sont engagés à créer une entité ad hoc en vue de lever jusqu'à 440 milliards d'EUR pour venir en aide aux États membres de la zone euro qui en auraient besoin. Lors d'une réunion tenue le 17 mai, l'entité ad hoc a été baptisée « Fonds européen de stabilité financière » (FESF). L'Eurogroupe a décidé que le Fonds relèverait du droit luxembourgeois et que ses actionnaires seraient les 16 États membres de la zone euro.
Dans ce cadre, le rôle de la BEI se limite à la fourniture de services d'assistance technique, par exemple dans le domaine juridique (création d'une telle entité en vertu du droit luxembourgeois), en faveur de la Commission européenne et des États membres de la zone euro. La BEI fournira ces services sur la base d’une couverture intégrale des coûts.
La BEI ne sera pas actionnaire du FESF ; elle n’en assurera pas la gestion et elle ne participera pas non plus aux opérations d’emprunt. Toutefois, elle pourrait dispenser des services post-marché. Le rôle de la BEI pourrait s’assimiler au soutien post-marché qu’elle fournit déjà à une série d’entités fiduciaires et d’autres fonds créés par la Commission européenne et les États membres. Le FESF gèrera ses propres activités de collecte de ressources, de prêt et de gestion des risques, ainsi que ses relations avec les agences de notation ; il aura sa propre équipe dirigeante.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site suivant : www.efsf.europa.eu